LE CHAN

Le chan est apparu en Chine au Vème siècle avec le moine indien Bodhidharma. “La méditation silencieuse face au mur”, transcription en mandarin du sanscrit Dhyana est une forme de bouddhisme mahayana qui insiste particulièrement sur la méditation assise. Le chan s’est transmis de Chine au Vietnam, en Corée et au Japon et c’est sous le nom japonais zen équivalent du mandarin chan qu’il est le plus connu en Occident.

L’Association du Lotus propose des séances de méditation chan. Il s’agit d’une pratique permettant d’ouvrir la porte à une connaissance plus approfondie et plus intime de soi-même. C’est la voie du calme, du dépouillement et de la sérénité. Toutefois le chan n’est pas seulement une voie vers le mieux-être mais c’est avant tout une pratique spirituelle, un chemin vers l’Eveil. La posture méditative assise devient un miroir qui reflète toute chose, sans en être affecté. Méditer, c’est contrôler sa conscience à travers l’immobilité du corps et la respiration, arrêter ses rêves illusoires, être simplement présent tout en s’abandonnant à l’expiration profonde. C’est arrêter de courir et trouver en soi la source d’un bonheur qui n’est pas limité par le gain ou la perte. Méditer dans un Vo Duong (dojo en japonais), c’est partager ce bonheur dans le silence de l’intimité et réaliser notre unité profonde avec tous les êtres.

Si on s’oublie vraiment soi-même, le lien entre soi et le cosmos entier devient transparent, sans contrainte et notre conscience peut s’ouvrir sur la dimension infinie.

Les séances de méditation sont dirigées par Sébastian, moine bouddhiste séculier qui porte le nom de Thich Quang Dai, disciple et successeur du maître vietnamien Thich Minh Duc.

 

“Accepter le présent est la clé du bonheur. Notre bonheur est en nous, dans les moments de paix : le matin paisible, le midi tranquille, l’après midi calme, le soir serein, la pureté de l’esprit de tous les jours”.

Vénérable Thich Minh Duc


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